• 2008 02 27 Zurich - Hallenstadion

         
    SET   ENCORES

     

    01. Plainsong   24. At Night
    02. Prayers For Rain   25. M
    03. alt.end   26. Play For Today
    04. A Strange Day   27. A Forest
    05. The End Of The World    
    06. Lovesong   28. Let's Go To Bed
    07. To Wish Impossible Things   29. Freakshow
    08. Pictures Of You   30. Friday I'm In Love
    09. Lullaby   31. Close To Me
    10. From The Edge Of The Deep Green Sea   32. Why Can't I Be You?
    11. The Only One    
    12. The Baby Screams   33. Boys Don't Cry
    13. A Boy I Never Knew   34. 10:15 Saturday Night
    14. Other Voices   35. Killing An Arab
    15. Push    
    16. Inbetween Days    
    17. Just Like Heaven    
    18. Primary    
    19. Us Or Them    
    20. Never Enough    
    21. Wrong Number    
    22. One Hundred Years    
    23. Disintegration    

       



    REVIEW

     

    par LCF, le lendemain du concert

    Contexte

    Partis à cinq depuis besançon. Arrivée au Hallenstadion vers 17h30. Salle superbe, gradins noirs, très haute scène, grosse fosse, comme un Bercy un poil plus petit. Sécu très « encadrante » (pas de bouteille à l’intérieur, bières vendues très chères et sans alcool). Et ces cons de Suisses qui ne parlent pas français et très peu anglais.

    Peu de monde à notre arrivée, ce qui fait qu’on avait trois rangs devant nous, et le pied de micro à quatre mètres à peu près, la scène étant très surélevée. Peu de curistes maquillés (on a quand même eu un didier bourdon tendance zoubida juste devant), pas mal de jeunes (18-25), un public sympa jusqu’aux rappels à part un ou deux connards, comme d’hab…

     

    65 Days Of Static

    Très décevant.Pas nul mais sans intérêt. Très loin de Mogwaï. A part un ou deux gars bien excités sur le groupe, ce dernier ne recueille de quelques applaudissements polis. Ils ont joué une quarantaine de minutes.

     

    The Cure

    Arrivée sur scène à 20h, pour partir à 23h. Les gradins ne se rempliront aux 2/3 qu’avant le début du show. Si la salle devait faire 10.000 places, seuls 8.000 personnes à mon sens étaient là. Il faut dire que la fosse, énorme, était comble.  

    Avant le groupe, une dizaine de minutes de bruits de mers, mouettes et chants de baleines. Les roadies apportent les bières du groupe sur scène, deux pour Simon (en bouteille), et deux gobelets de 40cl pour Robert, qui seront remis à jour régulièrement, car ça donne soif de chanter.  Ils changent également la setlist, sans que l’on puisse voir l’ancienne, ni la nouvelle. On gueule Shake Dog Shake comme des gros beaufs, puis pendant les rappels, je demanderai All Cats Are Grey sans succès. Puis les lumières s’éteignent, et on a deux minutes de clochettes environ. La salle beugle. Arrivée de Jason, puis de Porl, puis de Simon et enfin l’inénarrable Robert sur scène. Déchainements du public.

    Et assez bizarrement, ils mettent bien trente secondes avant de balancer les premières notes, on ne s’y attendait pas, et il y a eu une sorte de « blanc » de la part du public, on attendait le son, quoi.

     

    Plainsong – Robert joue les yeux fermés, il semble très réservé, Simon est comme d’hab’ accroupi, et Porl tire un peu la tronche. Chanson énorme en live, toujours, même si le fait que Robert joue dorénavant fait perdre de l’intensité émotionnelle, puisqu’il ne se promène plus le long de la scène en faisant « merci pour tout cet amour ».

    A noter que tout le groupe paraissait fatigué, ils enchainent les gros shows et on les sent claqués. Simon a les traits tirés mais beau gosse, saute toujours mais moins. Le maigrichon aux cheveux rouges (comme l’une de ses basses) fait quand même le show. A noter sur son ampli les couleurs du club de foot local, une photo d’une petite fille et un dessin d’enfant.

    Robert  habillé en chemise « Smithienne » avec trois étoiles badgées sur la poche de gauche, un fute noir treillis. Quant à Porl « Fester » Thompson, habillé vieux trav’ sur le retour, enfin les photos doivent être dispo j’imagine, avec sa gaine et ses bas, ses pompes extravagantes et ses grosses bagouzes, ses tatouages sur le crâne… bon je ne m’étendrai pas.

    Jason, comme toujours, fait la carpe.

    prayers for rain – je trouve que le son n’est pas très pêchu. De là où j’étais placé, j’entendais beaucoup Porl, et peu Simon et Jason. Apparemment dans la salle le son était bien meilleur, mais pendant les 5-6 premiers titres, je suis resté sur ma faim (pour la première fois quand je gueule je n’entends plus la voix de Robert par-dessus la mienne). Le titre est fort bien interprété, Robert tient sa voix de fort belle manière.

    alt.end – Porl inaugure ses problèmes de gratte et d’ampli, il en aura tout le long, mais rien d’absolument terrible, il passe pendant le show pas mal de temps à faire l’aller et retour en backstage pour changer la gratte ou passer des infos aux roadies. Le titre a une bonne pêche.

    a strange day – très bonne surprise.Tout le public chante.

    the end of the world –bof.Bien interprêtée. Mais bof.

    Lovesong – à mon sens le seul titre qui ne bénéficie pas des retouches effectuées par le groupe sur les autres morceaux. Rien d’exceptionnel.

    to wish impossible things –Magnifique !Bien que le son ne soit pas encore suffisamment puissant à mon goût, un titre que je rêvais de voir live, Jason est somptueux, Robert est émouvant.

    pictures of you – classique.

    Lullaby – Robert commence ses simagrées en dansant et en faisant le mec défoncé. Bonne interprétation.

    from the edge of the deep green sea –les choses sérieuses commencent !Le son est maintenant “à bonne temperature”, à savoir à bloc, et le groupe prend son pied sur ce titre ! Robert sourie, passe de Porl à Simon en se pliant en deux sur sa gratte acoustique, et nous on gueule comme des malades (enfin là pour le coup surtout moi).

    please project – interprété dans sa version longue (avec couinements), je me réjouis à chaque écoute de ce titre, surtout enchainé avec From The Edge. Superbe.

    the baby screams – je ne me rappelle plus bien si c’est à ce moment-là mais Robert baragouine un truc  sur Simon et les vieilles chansons, enfin on ne comprend rien c’est Robert « 4grammes » qui parle, je gueule « We want new songs » .Ils balancent the baby screams, et c’est énorme.

    a boy i never knew –magnifique.

    other voices – perso je m’attendais, vu les précedentes setlist, à bénéficier de Shake Dog Shake ou Us Or Them juste après, et vlan, Other Voices, divine surprise, que j’ai dû mettre 30 secondes à identifier. Le cadeau de Zurich. Exceptionnelle, bien entendu.

    Push – Ah, elle tape. La vache. Les samples ne gênent pas, bien au contraire. A noter que pendant tout le show, c’est à peine si on les percevait, à part sur At Night, mais j’y reviendrai.

    inbetween days - just like heaven – bon, voila, quoi.
    primary – superbe. Fétide se déchaine.

    us or them – là, pour le coup, c’est Jason qui balance tout. Sans doute le titre qui le met le plus en valeur, et en plus, Robert est en voix.

    never enough – le groupe se surpasse, le titre est tout bonnement ROCK, énormissime. Robert joue avec nous.

    wrong number  - la classe de Porl à l’état pur, il rajoute des dizaines de trucs sans alourdir le titre, Robert et ses HELLO !!, les bonds de Simon, miam !

    one hundred years – classique, un incontournable live, toujours aussi bon, Jason envoie du gros.

    Disintegration – je l’ai trouvée très belle, mes camarades moins.  J’aime quand Robert la joue plus triste qu’ énervé.

    Fin du set, thank you very muche, tout ça, et on gueule.

     

    Rappel 1 :

    at night – le light show (dont j’ai peu profité vu ma place, mais bon je préfère voir la sueur de Robert et le « Fuck Parental Advisory » sur sa gratte) devient très intimiste, et elle dépote. Mais moins qu’en 2005 (plus d’effet de surprise), mais surtout les samples gachent un peu. C’est une chanson qui, à mon sens, gagne à être dépouillée.

    M -  ils la rejouent avec intro, et le double « 1-2-3-4 » à hurler. Moins percutante qu’en 05. Mais bien quand même.

    play for today – quasi personne ne chantait les « oooo-oooo-oooo-oooo », alors il a fallu gueuler fort. Porl rajoute une sacrée pêche au titre.

    A Forest – Robert commence sur une intro zarb près de Porl et celui-ci à du mal à savoir où Robert veut en venir, puis le titre démarre, avec les emmerdes : le public très cool jusque là commence à faire n’imp’ dans les premiers rangs. Désagréable. Au final, Simon donne tout avec violence ce qui amuse fortement Robert qui le regarde en souriant.

     

    Rappel 2 :

    let's go to bed – Robert va du côté droit de la scène pendant la moitié du titre puis du côté gauche pendant l’autre moitié. Il fait ses mimiques d’idiot, se cache derrière Porl (à moins que ça soit pendant Close To Me ?), bref, s’amuse et se détend.

    freak show – le groupe enchaine tout de suite sur le nouveau titre et Robert est pris de court. Du coup, il ne se rappelle plus DU TOUT les paroles, et ne chante quasiment rien. Il reste un peu abasourdi de ne rien pouvoir faire, essaye de se rattraper mais ça ne marche pas, se retourne, et finit le titre avec une petite honte que je ne lui avais jamais vu.

    friday i'm in love - close to me - why can't i be you? – du coup, Robert va en faire des CAISSES pour se faire pardonner. Et que je te fais ma danse de l’ours, et que je tire la langue, et que je me promène sur scène ; je l’ai même vu BONDIR sur close to me d’un bout à l’autre de la scène. Bref, on lui pardonne, un vrai gamin de 5 ans, sauf pour Friday, parce qu’il ne faut pas déconner, Robert, ce titre c’est de la merde.

     

    Rappel 3 :

    boys don't cry – classique, à la fin du titre, Robert se penche vers le mec de la sécu au bord de la scène, lui parle et tend un doigt du style « on en joue encore une ». Pendant ce temps, un gros connard complètement bourré vient vider ses bières sur les premiers rangs et tombe sur tout le monde, la sécu finira par le chopper et le virer, merci, une viande soule de merde en moins.

    10:15 saturday night - killing an arab – sur 10 :15, Porl oublie d’appuyer sur une pédale et du coup il y a quelques sons assez insolites, je ne sais pas si cela s’entendra sur boot. Quant à  Killing, c’est  « a man ou another », j’ai pas entendu, faut dire que ça bougeait beaucoup, et qu’on gueulait beaucoup, aussi.

    Robert fait un dernier tour de scène et se casse. Goodbye Zurich.

     

    Au final : c’était bon ! Heureusement que je fais d’autres dates, car je suis quand même resté sur ma faim. Mais quel putain de groupe ! Raaaah. Vivement Marseille.


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