• SET ENCORES

    01. Out Of This World 18. All Cats Are Grey
    02. Watching Me Fall 19. The Drowning Man
    03. Want 20. Faith
    04. Fascination Street  
    05. A Strange Day 21. M
    06. The Last Day Of Summer 22. Play For Today
    07. Pictures Of You 23. A Forest
    08. Where The Birds Always Sing  
    09. The Kiss 24. Just Like Heaven
    10. From The Edge Of The Deep Green Sea 25. 10:15 Saturday Night
    11. Inbetween Days 26. Killing An Arab
    12. Sinking  
    13. One Hundred Years  
    14. Shiver And Shake  
    15. End  
    16. 39  
    17. Bloodflowers  

     
       

     

     

    REVIEW

     

    par Richard

    Voici mes souvenirs du concert de Paris du mercredi 26 avril 2000.

    C'était un jour sans conteste un peu différent des autres...celui des retrouvailles avec mon groupe fétiche. En effet, j'avais vu les Cure à Caen, mais c'était en 1989 et n'avais que 12 ans. Seulement des souvenirs de couleurs froides, d'un son mauvais et des fans au bord de l'hystérie....et d'une appréciation générale (pas pour moi du haut de mes 12 printemps) celle d'un concert extrêmement mauvais pour cause d'excès de dives  bouteilles...


    En 2000, les années ont fait leur travail, l'engouement est toujours intact, plus pondéré, intériorisé. "Bloodflowers" est sorti déjà depuis 2 mois et je retrouve un groupe que j'aime, celui qui propose sans caricature un spleen dans lequel il fait bon se blottir.


    Parti de Caen à 9h00, j'arrive après une pause déjeuner à 13h00 devant les portes du Zénith et 2 à 300 personnes sont déjà assises, curistes aux cheveux savamment travaillés, aux baskets intemporelles, version 1985.L'attente sera longue, mais il fait beau. Je me  promène dans les allées de la Villette, interpellé sans cesse par les revendeurs (le concert comme celui de la veille est complet) et croise des fans allemands, des Japonais qui montrent à qui veut toutes les photos prises à leurs  concerts de The Cure (dont celui de Paris en ...1984), des Espagnols aux chemises bigarrées rappelant celles des années 1983/1984...Une journaliste de France-Inter interview devant moi des fans qui ont du mal à expliquer pourquoi aimer The Cure, c'est aimer la Vie. Un condensé de toutes les époques en somme,un patchwork, c'est un régal.


    A partir de 17h00 (après avoir vu le groupe descendre du bus...quelle émotion de voir le grand Robert) je décide de m'installer devant les grilles. L'excitation est palpable, silencieuse, parfois interrompue par des gens qui pressent un peu trop dans le dos. Le public est âgé,de 20 à 40 ans, un mélange de curistes, de fans récents, de trentenaires et quadras. A 18h30, les portes s'ouvrent et la foule hurle à l'unisson, c'est parti !! Les pas s'accélèrent ainsi que le pouls pour arriver dans la fosse ,placé à droite au 8ème/10ème rang.


    Je suis particulièrement content de ma place dans la fosse et écoute attentivement la 1ère partie, celle d'Ekova, musique world qui suscite l'intérêt et développe encore un peu plus l'excitation du Zénith.

    Après les remerciements d'usage, le calme tombe jusqu'à la musique d'introduction "Adagio for strings" à 21h30 et l'arrivé du groupe qui débute par le 1er morceau de "Bloodflowers" "Out of this world".Robert  semble heureux et content d'être ici car durant la longue introduction du morceau, il sourit !

    Belle entrée en matière qui se poursuit avec un morceau long et puissant,"Watching me fall", chanson atmosphérique et particulièrement travaillée. Ce ne sera pas comme pour Bercy 2008 une compilation gargantuesque de 30 ans de carrière. Le groupe veut défendre son dernier album et pour ce faire joue des titres cristallins, mélancoliques où la guitare de Fat Bob fait des merveilles, ce dernier se recroquevillant sur lui même au maximum comme s'il cherchait et trouvait dans les profondeurs de son instrument des émotions qui  comme sur "The last day of summer "et "Where the birds always sing", plonge  le Zénith dans un silence respectueux .

    Le groupe nous gratifie (le light show propose des couleurs automnales, orangées, jaunâtres) de morceaux précieusement choisis dans un répertoire qui laisse toujours aussi pantois devant tant de diversité et d'originalité. Aux quasi obligatoires "Fascination Street", "Pictures of you" et autre "In beetween days" joués de façon parfaite et rencontrant une forte approbation du Zénith viennent s'ajouter de véritables pépites parisiennes.


    Ainsi bien qu'un peu morne un "Want" bien tenté et surtout 2 morceaux de "Pornography", puissants et rageurs que sont "A strange day" et "One hundred years". Le Zénith pogote sec comme Gallup et c'est vraiment bon ! Mais ce qui fut agréable ce soir là (pourtant je ne les aime pas plus que cela) c'est que le groupe a joué (les premiers rangs étaient aux anges) "the Kiss" (bien que sous estimé mis à part par Corgan peut-être, le jeu de Smith fut particulièrement convaincant et recherché) et l'amère "Shiver and Shake". Qui se souvient du fabuleux "Sinking" ?...une ligne de basse énorme, un piano/synthé qui vous parcourt le corps et vous plonge dans un moment de grâce. Le groupe de Crawley finira par l'introspectif "39" et l'émotionnel "Bloodflowers", puis après un Zénith en furie, le groupe quitte la scène....pas déjà ???


    Le groupe revient sous les clameurs des 7000 fans et commence (on l'avait entendu en soundcheck) avec "All cats are grey" dans une version ralentie et un Robert qui arpente la scène d'une extrémité à l'autre visiblement particulièrement ému, et cette basse lancinante. Le plaisir et la surprise continuent avec un nouveau morceau de" Faith", "the drowning man" repris (du moins le claquement de la boite à rythme ) par les premiers rangs.A ce moment, le Zénith rentre en parfaite osmose avec son groupe fétiche, on ose à peine parler. Cette écoute culminera avec "Faith", morceau de Foi agnostique teintée de lumière bleue et pâle.La descente émotionnelle se fera lorsque le groupe partira de la scène pour mieux réapparaître quelque temps après et "revenir une nouvelle fois dans le temps".


    "M" ouvre le bal (je n'aime pas ce morceau, donc par conséquent, je l'ai trouvé morne) et à peine terminé, la batterie ouvre " Play for today" et tout le monde se prépare au fameux accompagnement. Et là, que d'émotion, quelle puissance, 70000 voix à l'unisson pour reprendre ce splendide morceau acerbe, une chair de poule impossible à contrôler !! Vient ensuite (j'ose à peine l'espérer ) comme une suite logique un magistral "A forest"  , la foule presse et compresse, les places sont difficiles à tenir.Toujours le final aussi beau qui s'étire le plus possible et cet accompagnement de la basse de Simon par une marée de bras levés. De nouveau le groupe part et le Zénith semble prêt à imploser.


    Robert revient avec son gang pour un 3ème rappel pour débuter sans doute par l'une des plus belles chansons de leur répertoire "Just like heaven".Une leçon de mélodie et de précision que viendra clore les deux derniers habituels, "10.15 Saturday" et "Killing an Arab" dans une véritable effervescence.


    Que retenir sur le moment lorsque je sors à minuit du Zénith (sans savoir que la prochaine rencontre serait dans 8 ans à Bercy) et 10 après en écrivant ces quelques lignes ? Que le nom de Dream Tour était plus que prédestiné !

    http://dl.dropbox.com/u/18760122/2000%2004%2026%20Paris%2002.%20Watching%20Me%20Fall.mp3

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    SET   ENCORES

     

    01. Plainsong   24. At Night
    02. Prayers For Rain   25. M
    03. alt.end   26. Play For Today
    04. A Strange Day   27. A Forest
    05. The End Of The World    
    06. Lovesong   28. Let's Go To Bed
    07. To Wish Impossible Things   29. Freakshow
    08. Pictures Of You   30. Friday I'm In Love
    09. Lullaby   31. Close To Me
    10. From The Edge Of The Deep Green Sea   32. Why Can't I Be You?
    11. The Only One    
    12. The Baby Screams   33. Boys Don't Cry
    13. A Boy I Never Knew   34. 10:15 Saturday Night
    14. Other Voices   35. Killing An Arab
    15. Push    
    16. Inbetween Days    
    17. Just Like Heaven    
    18. Primary    
    19. Us Or Them    
    20. Never Enough    
    21. Wrong Number    
    22. One Hundred Years    
    23. Disintegration    

       



    REVIEW

     

    par LCF, le lendemain du concert

    Contexte

    Partis à cinq depuis besançon. Arrivée au Hallenstadion vers 17h30. Salle superbe, gradins noirs, très haute scène, grosse fosse, comme un Bercy un poil plus petit. Sécu très « encadrante » (pas de bouteille à l’intérieur, bières vendues très chères et sans alcool). Et ces cons de Suisses qui ne parlent pas français et très peu anglais.

    Peu de monde à notre arrivée, ce qui fait qu’on avait trois rangs devant nous, et le pied de micro à quatre mètres à peu près, la scène étant très surélevée. Peu de curistes maquillés (on a quand même eu un didier bourdon tendance zoubida juste devant), pas mal de jeunes (18-25), un public sympa jusqu’aux rappels à part un ou deux connards, comme d’hab…

     

    65 Days Of Static

    Très décevant.Pas nul mais sans intérêt. Très loin de Mogwaï. A part un ou deux gars bien excités sur le groupe, ce dernier ne recueille de quelques applaudissements polis. Ils ont joué une quarantaine de minutes.

     

    The Cure

    Arrivée sur scène à 20h, pour partir à 23h. Les gradins ne se rempliront aux 2/3 qu’avant le début du show. Si la salle devait faire 10.000 places, seuls 8.000 personnes à mon sens étaient là. Il faut dire que la fosse, énorme, était comble.  

    Avant le groupe, une dizaine de minutes de bruits de mers, mouettes et chants de baleines. Les roadies apportent les bières du groupe sur scène, deux pour Simon (en bouteille), et deux gobelets de 40cl pour Robert, qui seront remis à jour régulièrement, car ça donne soif de chanter.  Ils changent également la setlist, sans que l’on puisse voir l’ancienne, ni la nouvelle. On gueule Shake Dog Shake comme des gros beaufs, puis pendant les rappels, je demanderai All Cats Are Grey sans succès. Puis les lumières s’éteignent, et on a deux minutes de clochettes environ. La salle beugle. Arrivée de Jason, puis de Porl, puis de Simon et enfin l’inénarrable Robert sur scène. Déchainements du public.

    Et assez bizarrement, ils mettent bien trente secondes avant de balancer les premières notes, on ne s’y attendait pas, et il y a eu une sorte de « blanc » de la part du public, on attendait le son, quoi.

     

    Plainsong – Robert joue les yeux fermés, il semble très réservé, Simon est comme d’hab’ accroupi, et Porl tire un peu la tronche. Chanson énorme en live, toujours, même si le fait que Robert joue dorénavant fait perdre de l’intensité émotionnelle, puisqu’il ne se promène plus le long de la scène en faisant « merci pour tout cet amour ».

    A noter que tout le groupe paraissait fatigué, ils enchainent les gros shows et on les sent claqués. Simon a les traits tirés mais beau gosse, saute toujours mais moins. Le maigrichon aux cheveux rouges (comme l’une de ses basses) fait quand même le show. A noter sur son ampli les couleurs du club de foot local, une photo d’une petite fille et un dessin d’enfant.

    Robert  habillé en chemise « Smithienne » avec trois étoiles badgées sur la poche de gauche, un fute noir treillis. Quant à Porl « Fester » Thompson, habillé vieux trav’ sur le retour, enfin les photos doivent être dispo j’imagine, avec sa gaine et ses bas, ses pompes extravagantes et ses grosses bagouzes, ses tatouages sur le crâne… bon je ne m’étendrai pas.

    Jason, comme toujours, fait la carpe.

    prayers for rain – je trouve que le son n’est pas très pêchu. De là où j’étais placé, j’entendais beaucoup Porl, et peu Simon et Jason. Apparemment dans la salle le son était bien meilleur, mais pendant les 5-6 premiers titres, je suis resté sur ma faim (pour la première fois quand je gueule je n’entends plus la voix de Robert par-dessus la mienne). Le titre est fort bien interprété, Robert tient sa voix de fort belle manière.

    alt.end – Porl inaugure ses problèmes de gratte et d’ampli, il en aura tout le long, mais rien d’absolument terrible, il passe pendant le show pas mal de temps à faire l’aller et retour en backstage pour changer la gratte ou passer des infos aux roadies. Le titre a une bonne pêche.

    a strange day – très bonne surprise.Tout le public chante.

    the end of the world –bof.Bien interprêtée. Mais bof.

    Lovesong – à mon sens le seul titre qui ne bénéficie pas des retouches effectuées par le groupe sur les autres morceaux. Rien d’exceptionnel.

    to wish impossible things –Magnifique !Bien que le son ne soit pas encore suffisamment puissant à mon goût, un titre que je rêvais de voir live, Jason est somptueux, Robert est émouvant.

    pictures of you – classique.

    Lullaby – Robert commence ses simagrées en dansant et en faisant le mec défoncé. Bonne interprétation.

    from the edge of the deep green sea –les choses sérieuses commencent !Le son est maintenant “à bonne temperature”, à savoir à bloc, et le groupe prend son pied sur ce titre ! Robert sourie, passe de Porl à Simon en se pliant en deux sur sa gratte acoustique, et nous on gueule comme des malades (enfin là pour le coup surtout moi).

    please project – interprété dans sa version longue (avec couinements), je me réjouis à chaque écoute de ce titre, surtout enchainé avec From The Edge. Superbe.

    the baby screams – je ne me rappelle plus bien si c’est à ce moment-là mais Robert baragouine un truc  sur Simon et les vieilles chansons, enfin on ne comprend rien c’est Robert « 4grammes » qui parle, je gueule « We want new songs » .Ils balancent the baby screams, et c’est énorme.

    a boy i never knew –magnifique.

    other voices – perso je m’attendais, vu les précedentes setlist, à bénéficier de Shake Dog Shake ou Us Or Them juste après, et vlan, Other Voices, divine surprise, que j’ai dû mettre 30 secondes à identifier. Le cadeau de Zurich. Exceptionnelle, bien entendu.

    Push – Ah, elle tape. La vache. Les samples ne gênent pas, bien au contraire. A noter que pendant tout le show, c’est à peine si on les percevait, à part sur At Night, mais j’y reviendrai.

    inbetween days - just like heaven – bon, voila, quoi.
    primary – superbe. Fétide se déchaine.

    us or them – là, pour le coup, c’est Jason qui balance tout. Sans doute le titre qui le met le plus en valeur, et en plus, Robert est en voix.

    never enough – le groupe se surpasse, le titre est tout bonnement ROCK, énormissime. Robert joue avec nous.

    wrong number  - la classe de Porl à l’état pur, il rajoute des dizaines de trucs sans alourdir le titre, Robert et ses HELLO !!, les bonds de Simon, miam !

    one hundred years – classique, un incontournable live, toujours aussi bon, Jason envoie du gros.

    Disintegration – je l’ai trouvée très belle, mes camarades moins.  J’aime quand Robert la joue plus triste qu’ énervé.

    Fin du set, thank you very muche, tout ça, et on gueule.

     

    Rappel 1 :

    at night – le light show (dont j’ai peu profité vu ma place, mais bon je préfère voir la sueur de Robert et le « Fuck Parental Advisory » sur sa gratte) devient très intimiste, et elle dépote. Mais moins qu’en 2005 (plus d’effet de surprise), mais surtout les samples gachent un peu. C’est une chanson qui, à mon sens, gagne à être dépouillée.

    M -  ils la rejouent avec intro, et le double « 1-2-3-4 » à hurler. Moins percutante qu’en 05. Mais bien quand même.

    play for today – quasi personne ne chantait les « oooo-oooo-oooo-oooo », alors il a fallu gueuler fort. Porl rajoute une sacrée pêche au titre.

    A Forest – Robert commence sur une intro zarb près de Porl et celui-ci à du mal à savoir où Robert veut en venir, puis le titre démarre, avec les emmerdes : le public très cool jusque là commence à faire n’imp’ dans les premiers rangs. Désagréable. Au final, Simon donne tout avec violence ce qui amuse fortement Robert qui le regarde en souriant.

     

    Rappel 2 :

    let's go to bed – Robert va du côté droit de la scène pendant la moitié du titre puis du côté gauche pendant l’autre moitié. Il fait ses mimiques d’idiot, se cache derrière Porl (à moins que ça soit pendant Close To Me ?), bref, s’amuse et se détend.

    freak show – le groupe enchaine tout de suite sur le nouveau titre et Robert est pris de court. Du coup, il ne se rappelle plus DU TOUT les paroles, et ne chante quasiment rien. Il reste un peu abasourdi de ne rien pouvoir faire, essaye de se rattraper mais ça ne marche pas, se retourne, et finit le titre avec une petite honte que je ne lui avais jamais vu.

    friday i'm in love - close to me - why can't i be you? – du coup, Robert va en faire des CAISSES pour se faire pardonner. Et que je te fais ma danse de l’ours, et que je tire la langue, et que je me promène sur scène ; je l’ai même vu BONDIR sur close to me d’un bout à l’autre de la scène. Bref, on lui pardonne, un vrai gamin de 5 ans, sauf pour Friday, parce qu’il ne faut pas déconner, Robert, ce titre c’est de la merde.

     

    Rappel 3 :

    boys don't cry – classique, à la fin du titre, Robert se penche vers le mec de la sécu au bord de la scène, lui parle et tend un doigt du style « on en joue encore une ». Pendant ce temps, un gros connard complètement bourré vient vider ses bières sur les premiers rangs et tombe sur tout le monde, la sécu finira par le chopper et le virer, merci, une viande soule de merde en moins.

    10:15 saturday night - killing an arab – sur 10 :15, Porl oublie d’appuyer sur une pédale et du coup il y a quelques sons assez insolites, je ne sais pas si cela s’entendra sur boot. Quant à  Killing, c’est  « a man ou another », j’ai pas entendu, faut dire que ça bougeait beaucoup, et qu’on gueulait beaucoup, aussi.

    Robert fait un dernier tour de scène et se casse. Goodbye Zurich.

     

    Au final : c’était bon ! Heureusement que je fais d’autres dates, car je suis quand même resté sur ma faim. Mais quel putain de groupe ! Raaaah. Vivement Marseille.


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  • DVD1 DVD2
    PRO PRO
       
       

     

    SET ENCORES

    01. Plainsong 26. At Night
    02. Prayers For Rain 27. M
    03. A Strange Day 28. Play For Today
    04. alt.end 29. A Forest
    05. A Night Like This  
    06. The End Of The World 30. The Lovecats
    07. Lovesong 31. Let's Go To Bed
    08. To Wish Impossible Things 32. Freakshow
    09. Pictures Of You 33. Close To Me
    10. Lullaby 34. Why Can't I Be You?
    11. From The Edge Of The Deep Green Sea  
    12. Hot Hot Hot!!! 35. Three Imaginary Boys
    13. The Only One 36. Fire In Cairo
    14. The Walk 37. Boys Don't Cry
    15. Push 38. Jumping Someone Else's Train
    16. Friday I'm In Love 39. Grinding Halt
    17. Inbetween Days 40. 10:15 Saturday Night
    18. Just Like Heaven 41. Killing An Arab
    19. Primary  
    20. A Boy I Never Knew  
    21. Shake Dog Shake  
    22. Never Enough  
    23. Wrong Number  
    24. One Hundred Years  
    25. Disintegration  

     

     

     

    REVIEW

     

    Par LCF, le lendemain du concert

    Contexte
    Après un voyage en train sans histoire (mais diablement matinal), les douanes passées, l’eurostar chevauché, nous voici quatre curistes en gare de Saint Pancrass, au cœur de Londres.

    Comme le préposé anglo-pakistanais de l’hôtel avait décidé de ne nous accorder nos chambres que trois heures après notre arrivée, nous décidâmes, joyeux dans l’âme, d’étrenner un pub situé non loin. Les meilleures Guiness de ma vie. Servies en trois fois, selon la tradition. Sans entrer dans les détails ni les saucisses ni les French Fries, on s’est gavé.

    Et puis merde, on n’avait pas que cela à faire !

    Wembley, le mythe
    Métro (aka Underground aka The Tube) Londonien hors de prix (6e par personne), direction Wembley Park. Et là, surprise de taille : un stade de foot ! En fait le Wembley Stadium, l’Arena proprement dite étant juste à côté, et quasi invisible à côté du stade énorme.

    Ayant des places assises, nous ne vînmes que tardivement, vers 17h00. Quelques personnes présentes autour de la salle, pas des tronches de curistes (des crêpés/lookés/maquillés, quoi). Ou quasiment pas. La sécu est sympa, mes collègues déjà fort imbibés se laissent aller à des discussions du style « Cure c’est génial », « Oh Bello », « Ta gueule ça c’est de la merde », bref c’était bon enfant. On a croisé un français (pas All Alone, mais bon le réseau ne passait pas non plus, pour une prochaine, hein, je veux mon lait fraise !) plutôt sympa et quelques fans intégristes, mais bon, c’est normal quand on va voir le meilleur groupe du monde.

    Bon, indoor, la salle est pas mal, plus petite que Bercy mais grosse fosse. Puis, 65 Days Of Static, tout ça, merci, au revoir.

    Et c’est parti pour le show ! ( Copyright Nadiya)
    Déjà, précisons l’outrecuidance de ces buveurs de bière : il a fallu attendre le 5eme ou 6eme titre de Cure pour que ces putains d’angliches viennent assister au show. En effet, avant cela, la fosse est aux 2/3 pleine et les gradins sont vides. Bizarre…

    A noter d’ailleurs que TOUT LE LONG DU LIVE j’ai été emmerdé par le public qui faisait bouger tout le monde pour aller picoler. Et jamais à un concert je n’ai vu autant de viande saoule féminine.

    Un public dans l’ensemble assez froid, qui gueule moins qu’en France, largement.

    The Cure
    Les clochettes retentissantes, nous sûmes immédiatement que Plainsong serait l’ouverture. Pourquoi pas.
    Plainsong : Jason arrive, Porl fait le tour par un côté, et Robert apparaît avec Simon de l’autre. J’ai une vue plongeante des gradins à une trentaine de mètres à vol d’oiseau du groupe, ce qui fait que j’ai pu avoir une bonne vision d’ensemble du light-show et de nos quatre larrons.

    Et Plainsong commence avec Simon à genoux, comme d’hab’ ; Robert qui boit et coup, reste dos tourné au public et finalement envoie la sauce.

    Le son n’est pas mauvais, meilleur qu’à Zürich de là où je suis placé, mais moins bon qu’à Bercy dans la fosse.
    prayers for rain : une interprétation sans trop de samples, la voix de Robert sur le prayers for raaaaaaaaiiiiiiiinn est somptueuse.
    a strange day : classique dans la forme. Le son n’est pas encore assez puissant à mon goût. Il montera d’ailleurs régulièrement pour arriver à un plateau sur From The Edge… et devenir très fort sur le troisième rappel.
    alt.end : elle dépote bien. J’en profite pour ajouter qu’au début du show (je ne sais plus quand exactement) Robert dit un truc du genre « vous parlez anglais donc je vais pouvoir parler ».
    a night like this : je trouve le titre moins bon qu’en 2005. L’effet de surprise en moins sans doute.
    the end of the world, lovesong : je crois que c’est sur lovesong que Porl commence à se lâcher, on le verra tour-à-tour singer Simon en sautant tel le cabri n’importe comment, plusieurs fois se mettre à genoux, puis se relever comme un dément et se jeter en arrière ; sans compter ses classiques tours sur lui-même.
    En dehors de ça, quel putain de guitariste. Toujours à jouer avec ses multiples pédales, et une dextérité jamais mise à mal. On l’a vu très proche de Robert d’ailleurs ce soir, formant un tête à tête très « amitié virile » sur je ne sais plus quel titre.
    A noter aussi que sur Lovesong Jason ne bat que du côté gauche de sa batterie. Je n’avais jamais fait gaffe.
    to wish impossible things : toujours magnifique, très émotionnelle. Dommage que le son n’ait pas été plus puissant.
    pictures of you : elle claque, en 2008, rien à redire. Je crois me souvenir (à vérifier quand même, hein) que c’est avant ce titre que Robert joue 10 secondes de Foxy Lady.
    Lullaby : Robert fait la même danse que d’habitude, à savoir joue avec ses doigts puis finit sur « j’ai fumé un bon pèt’ et je bouge mon corps comme une poupée de chiffon ».
    from the edge of the deep green sea : Simon, d’abord peu sautillant, se remet enfin à faire ses bonds à partir de ce merveilleux titre. Excellemment interprété, même si les « hands in the sky » n’étaient vraiment pas nombreuses. L’ambiance est néanmoins électrique.
    hot hot hot!!! : Robert varie à un moment dans les paroles, un titre très énergique.
    please project : les premières notes retentissent quand Robert, pendant le morceau, s’exclame « This is now called « The Only One » ». Enfin un truc dans le genre. Bien, chef. Il la joue d’ailleurs avec les ooo oooo oo rajoutés depuis l’an dernier. Un titre meilleur d’écoute en écoute.
    the walk : Robert dit un truc incompréhensible avec « 11 songs » dedans. Faisait-il référence aux 11 titres interprétés à la Wembley en 91 ?
    push : toujours forte en live, les samples pour le coup rajoutent à mon sens une grande dynamique au morceau, réécoutez-le en 96, et vous verrez COMBIEN J’AI RAISON. Mraafff. Par contre, la foule ne participe quasiment pas.
    friday i'm in love inbetween days just like heaven : là j’ai su que mon calvaire allait durer. Paradoxalement la foule était hyper réceptive. Après coup je me rends compte que la setlist très pop a vraiment plu aux anglais.
    Primary : molle.
    a boy i never knew : le titre beau et touchant qui tombe à plat à cause d’une setlist trop pop. Du coup, BEAUCOUP moins d’émotions comparé à Zürich.
    shake dog shake : énorme. Réveille la fosse…
    never enough : …qui commence enfin à chanter “It’s NEVER ENOUGH”
    wrong number : nous, avant le titre (notre grand jeu depuis Zürich) : HELLLOOO HEEELLLOOOO !!!!
    Et bonne réaction de la fosse lors des « Hello » officiels.
    one hundred years : toujours un bon moment en live, pas de surprises.
    Disintegration : pas de surprises non plus, Robert la chante bien. A la fin, il se casse sans un mot, avec le groupe.

    A noter qu’entre chaque rappel, les roadies vont taper à la batterie et essayer chaque instrument pour le réaccorder.

    At night : Porl pète encore un plomb, se met à genoux devant son ampli de retours et semble révérer quelque dieu musique. Simon se pointe derrière lui et prend aussi la pose, du style « on est bien là tous les deux ». Quand Porl s’en aperçoit, il lui fout une petite claque amicale mais dans la tronche quand même signifiant « retourne dans ta zone ». Marrant.
    M & play for today : le problème avec le net, c’est qu’on connait les setlists et les boots par cœur. Donc pas de surprises. Nous, on s’en fout, on chante : oooooooo oooooooo ooooooo oooo.
    a forest : Robert refait son intro instru comme à Bercy, 30 secondes vraiment très jolies. Puis final classique, le public fait « clap clap » sans faire « ouais ! » (je ne sais pas si vous me suivez). Simon arrête très vite.

    the lovecats : Robert encourage le public à faire « pa pada pa pa… » et ce dernier le lui rend très bien. Ceci dit, comme à Paris, je la trouve pourrie. Il manque un truc. Et déception aussi de me taper un rappel pop, alors que la surprise du dernier concert européen, joué « à la maison », on l’attend toujours, après un set très pop.
    let's go to bed : Robert disparaît du coté gauche et chante pour les gradins les plus enfoncés, sympa. Revient devant Simon.
    freak show : Robert refait l’avion (une jambe en arrière et les bras sur le côté) et reste plutôt face à la scène. Se rappelle à peu près des paroles (qui parle d’exploit ?).
    close to me : Robert vient maintenant du côté Porl, mon côté aussi, et refait ses mimiques débiles habituelles. Il y a tout un groupe d’enfants (que je soupçonne d’être les neveux/cousins/entourage), debout tout contre Porl, à qui Robert tire la langue et donne une poupée reçue sur scène. D’ailleurs , à un moment Robert se baisse pour apercevoir le public (éloigné de trois mètres de la scène à peu près pour les premiers rangs, c’est beaucoup je trouve) et se prend un objet dans le bide. Il s’arrête de chanter un instant, interloqué, puis fait signe au public de jeter son micro style « je t’en jette des trucs dans la gueule, moi », ou « si t’es si malin viens donc faire le show à ma place ».
    Mais il ne nous en tient pas rigueur en interprétant sa fameuse « danse de l’ours » quelques instants après. Le beau Bob…
    why can't i be you? : bof…

    three imaginary boys : et merde, me dis-je, pas de surprises, c’est bouclé. Ma déception est grande mais bon, TIB est si énorme que je finis par profiter de ce sublime rappel.
    fire in cairo : vlam.
    boys don't cry : peut-être la seule dispensable.
    jumping someone else's train - grinding halt : la tuerie du jour. 100 fois mieux qu’à Bercy. Un grand moment du show, peut-être le meilleur.
    10:15 saturday night : « 10 : 15 ! » (1-2-3-4) « SATURDAY NIGHT ! » Raaaah.
    killing an arab : Killing Another. Thank you good night et toutes ces sortes de choses.

    La lumière revient, pas de Faith. Je sors déçu malgré tout sur le moment, avec le sentiment que Robert étant chez lui, il ne s’est pas foulé dans la préparation de la setlist. Reste malgré tout un putain de bon show de plus de 3h15, ENORME, mais bon, j’ai vécu Bercy, EXCEPTIONNEL.

    Mais heureux de mon voyage, heureux d’avoir revu le groupe, les fans, mon groupe de curistes. Alors là je suis crevé, mort, mais heureux. Et triste de devoir patienter encore je ne sais combien de temps avant de me reprendre 3h de Cure à travers les trippes.

    Get Back :
    After show inexistant pour essayer de rentrer à l’hôtel par le dernier métro, choppé de justesse (à quelques secondes près) et bondé d’allemands bavards et de curistes en tout genre. Puis hypoglycémie, sucre, hôtel, dodo.
    Puis retour, eurostar bloqué, correspondance ratée, une journée dans les trains, mais on s’en fout de reprendre le boulot demain… étoiles dans la tête…


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    PRO

    PRO
       
       
       
    SET ENCORE

    01. Underneath The Stars 19. Boys Don't Cry
    02. From The Edge Of The Deep Green Sea 20. Jumping Someone Else's Train
    03. The Perfect Boy 21. Grinding Halt
    04. The End Of The World 22. 10:15 Saturday Night
    05. Sleep When I'm Dead 23. Killing An Arab
    06. A Forest  
    07. Three Imaginary Boys  
    08. Shake Dog Shake  
    09. Maybe Someday  
    10. The Only One  
    11. Inbetween Days  
    12. Just Like Heaven  
    13. Primary  
    14. Want  
    15. The Hungry Ghost  
    16. Disintegration  
    17. One Hundred Years  
    18. It's Over  
       

     

     

    REVIEW

     

    par LCF, le lendemain du concert

    1. Before the show
    Arrivée de 7 français en gare de St Pancrass le mercredi 25 à 11h. Les pubs n’ouvrent qu’à midi. Damn ! Après beaucoup de pérégrinations incluant le tube, Finsbury Park, des pakistanais, des grattons et des flots de Guinness (mmmmmhhhh), nous voilà parés pour le lendemain.

    2. The Day Of The Show
    L’O2 Arena étant située en périphérie (donc sans pub) nous décidâmes de ne pas nous y rendre trop en avance. C’est donc vers 18h20 que nous entrâmes dans l’immense salle. Qui s’avère être en fait un centre commercial assez gigantesque, avec restos, manèges, boutiques de fringues, de souvenirs, bref, quelque chose de dense.

    3. Les groupes récompensés par le NME
    L’organisation étant au top, nous n’avons quasiment pas attendu pour rentrer dans la salle, plutôt jolie d’ailleurs. Architecturalement parlant, l’O2 est un grand cercle avec des gradins très hauts, et une fosse plus petite que Bercy par exemple, même si la capacité d’accueil est supérieure.

    Les bières (4.7 livres la pinte de Becks je crois) étaient placées juste à côté des toilettes à l’entrée de la salle nous obligeant à faire de fréquents allers-retours, il a fallu fendre la foule un certain nombre de fois, mais l’humeur globale était bonne, donc pas de frictions.

    Nous arrivons alors que White Lies a déjà commencé. J’attendais beaucoup de ce groupe sur scène car l’album me semblait prometteur, et finalement, de la cold/new wave très figée et sans relief est l’idée générale de leur live. Le dernier titre, le single, était plutôt réussi à mon sens.

    Chrystal Castle était tellement décevant (une fille bourrée qui hurle sur scène, avec un pied electro dégueulasse derrière, presque aussi pourri que Peaches) que nous nous sommes assis peinard dans la fosse (encore propre à cette heure) pour picoler tranquille. Je n’ai donc quasiment vu du show que les genoux de mes voisins.

    Franz Ferdinand n’en finit pas de nous décevoir, alors que j’avais apprécié leur live à Dijon en 2005, là il fallait n’avoir pas plus de 14 ans pour apprécier leur performance, racoleuse, putassière et musicalement inepte. On leur a montré notre mécontentement.

    4. The Show, bordel !
    Après Franz Ferdinand, The Cure rentre rapidement en scène. La lumière ne s’éteint même pas pour donner du suspense, pas de musique d’intro, Jason a déjà ses baguettes en main, ce soir le groupe veut être efficace en peu de temps, pas de chichis. Robert, comme a son habitude depuis quelques années, parlera peu.

    Grand moment tant attendu depuis l’an dernier, les premières notes de Underneath The Stars résonnent enfin. Quel pied ! Robert est sapé de façon classique, sans sa tunique du 4Tour, mais avec un gilet noir habituel et un baggy avec des poches façon militaire. Juste derrière lui, Jason me semble fatigué, les traits tirés, mais sa qualité de jeu me rassure sur son état.

    Le titre à peine terminé, je reconnais les prémices de From The Edge. Là, on sait déjà qu’on aura un grand show. On gueule et saute tellement que le jeune couple devant nous décide de partir après les regards dépités qu’ils nous jetaient depuis UTS. Ah ben sorry, c’est pas un concert d’indochine ici !

    La chanson fut exécutée de main de maître, avec comme d’hab’ les mains dans le ciel… Et Porl, grand seigneur, qui nous envoie le mur du son en pleine tête. Porl qui d’ailleurs était sapé un peu moins « Puta » que sur le tour précédent, et changeant plusieurs fois de guitare au cours du set.
    Simon, quant à lui, coupe courte et noir de jais, a commencé le show en veste de cuir pour rapidement revenir en T-shirt noir et bandana rouge autour du cou.

    The Perfect Boy commence et, malgré le plaisir de la découvrir jouée live, je ne peux m’empêcher de trouver qu’il manque le « truc » qui transformerait une chanson banale en exceptionnelle. The End Of The World, bon, voilà, quoi. La bonne surprise vient de Sleep When I’m Dead, qui jouée à fond les ballons et avec l’entêtant refrain est un plaisir à gueuler depuis la fosse.

    Et d’un coup, sans crier gare ni hello !, sans intro comme l’an dernier, A Forest, très tôt dans le set. Excités comme des puces, on a bien sûr fait le clap-clap à la fin, bien qu’elle fut jouée de façon très conventionnelle.

    L’enchainement sur Three Imaginary Boys nous a rendu à peu près hystériques, comme une émo de 13 ans rencontrant Bill de Tokyo Hotel dans le train. Fin fous, on était !!

    Depuis le début du show (et même avant), on gueulait comme de bons français à peu près toutes les chansons qu’on voulait (pour ma part Please Come Home et All Cats Are Grey en tête), et surtout Shake Dog Shake car c’est la tradition dans notre groupe.

    C’est pourquoi quand le titre a déboulé, on était plus que contents. Les angliches aussi, apparemment, puisque l’un d’entre eux nous a serré dans ses bras, en nous baragouinant des trucs aussi incompréhensibles qu’alcoolisés et nous filant de sa bière au passage.

    J’attendais Maybe Someday depuis Strasbourg 2000 et je n’ai pas été déçu. Quel pied ! Le set des meilleurs shows américains ici à Londres ! Et dire qu’en plus, pendant que les roadies apportaient le matos, on a charrié tous les anglais alentours en leur disant qu’on avait non seulement fait Wembley, mais qu’on avait eu Faith à Paris. Vert, qu’ils étaient, les locaux ! Et rouges à cause des vapeurs d’alcool qu’ils ingurgitaient à chacun de nos postillons.

    Retour à la normale avec The Only One (jouée façon album), In Between Days et Just Like Heaven. Public déchainé comme d’hab’. Mon grand moment d’inquiétude (le fait qu’ils jouent Friday) a été rapidement dissipé quand Robert lache sa gratte sèche pour une électrique bien juteuse et nous envoie Primary dans les dents. Avec des paroles alternatives si je me souviens bien.

    Dès que déboule Want, on ne se sent plus de joie. Robert la chante avec moins de force qu’en 1996 ou 2000, mais baste, c’est trop bon !

    On sent venir The Hungry Ghost avec les notes jouées par le gros avant le morceau, et il la dédicace à Sam (?) je crois. L’interprétation est à cheval entre le Jimmy Kimmel Live et Rome. Le jeu de Porl est strident et merveilleux à la fois. Raaaah Lovely !!!

    Disintegration arrive, très carrée, très tenue, et on sait tous que c’est la fin du set. Triste et beau à la fois, on gueule, on gueule ! Et finalement, enchainement sur 100 Years ! Trop puissant ! Avec de belles images noires et blanches sur les 4 bandes derrière le groupe. Ne manque plus que The Scream que j’appelle de tous mes vœux avec un final sur End.

    Que l’on aura pas bien entendu puisque It’s Over démarre sur les chapeaux de roue et une puissance incroyable ! Autant la version album me fait chier pour son côté hard-rock de bas étage, autant cette énergie live avec Robert qui hurle me transporte et me fait bondir de joie. Enorme !

    Et c’est la fin. Robert termine le morceau et revient danser et gueuler un coup dans le micro juste avent de quitter la scène.

    Le groupe part pour revenir très vite, et enquille sur le traditionnel Boys Don’t Cry. Délire dans la foule. Enchaine sur Jumping avec le clip en fond et Grinding, délire dans nos rangs. La fin arrive de loin avec 10 :15 et Killing (another), toujours bons et puissants, et Porl se casse, suivi de près par le groupe et Robert qui nous dit vaguement un fucking excellent night ou un truc du genre.


    Globalement, le son était plutôt bon, mais sans être exceptionnel. En effet, de là où j’étais (20-25eme rang en face de Robert), la basse de Simon et la batterie ne faisait vibrer « que » mon ventre, pas mes genoux ou ma casquette, comme ce fut le cas à Avenches ou Bercy. La voix de Robert était plutôt sous-mixée par rapport au flot musical, dont la précision n’était pas le point fort. En d’autres termes, et notamment sur des titres comme Shake Dog Shake ou It’s Over, on entendait un gros bouillon musical, et pas chaque instrument.

    Au final, ils ont joué au moins un titre de chaque album, en se concentrant sur le premier et le dernier. Elle est pas belle, l’histoire de Cure ce soir ?


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